Douaniers : Les raisons de la colère abonné

Depuis le 4 mars, les douaniers français se mobilisent. Pas de grève à proprement parler mais « une application stricte du règlement, avec des contrôles poussés, comme il devrait en être habituellement », précise le secrétaire général de la CFDT-Douanes, David Caron.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 20/03/2019 à 14h39

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Résultat, des files qui s’allongent sur la route comme dans les gares et les aéroports, et qui préfigurent ce qui se passera dans quelques jours, au lendemain du Brexit. « Notre ministre de tutelle, M. Darmanin, a beau dire que nous sommes prêts pour le 29 mars, nous n’en sommes pas si sûrs. On pense à Calais et Dunkerque, mais il y a tout un tas d’autres lieux concernés. » Comme à Perpignan, où l’aéroport voit atterrir deux ou trois vols par jour en provenance d’Angleterre, avec son lot de passagers et de marchandises à contrôler.

Le Brexit n’est pas au centre des revendications des douaniers. Mais, dans les faits, « son imminence a été le catalyseur d’un malaise sourd aux origines profondes », poursuit la CFDT-Douanes. En dix ans, le secteur a perdu près de 6 000 emplois. Et, dans le même temps, les missions se sont complexifiées et intensifiées, notamment en matière de lutte antiterroriste.

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