Retraite additionnelle fonction publique : La CFDT a rencontré le secrétaire d'Etat (22/02)

Publié le 23/02/2011
Retraite additionnelle fonction publique : La CFDT a rencontré le secrétaire d'Etat (22/02)
Retraite additionnelle fonction publique : La CFDT a rencontré le secrétaire d'Etat (22/02)

Déclaration de Jean-Louis Malys, secrétaire national et Brigitte Jumel, secrétaire générale de l’UFFA-CFDT

 

Retraite additionnelle de la fonction publique

Les représentants des personnels
doivent avoir leur mot à dire

 
 La CFDT a rencontré hier Georges Tron, Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, pour aborder la question du régime de Retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP).

 La CFDT a rappelé son attachement à ce régime par points créé par la réforme de 2003, qui permet aux fonctionnaires et aux employeurs publics de cotiser sur les indemnités et primes jusqu’alors exclues de toute prise en compte pour la constitution des droits à la retraite.

 Elle a mis en avant les problèmes de pilotage rencontrés par l’établissement gestionnaire. Depuis 2008, les administrateurs sont trop souvent mis devant le fait accompli par la direction. A titre d’exemple, le faible taux de revalorisation de la valeur du point de retraite s’avère d’autant plus critiquable et illégitime que sa détermination n’a pas été précédée d’un véritable débat au conseil d’administration.

 Pour la CFDT, le RAFP doit retrouver une véritable dimension paritaire, comme cela avait été convenu lors de sa création. La durée du mandat des administrateurs devrait être portée à quatre ans pour plus de cohérence avec le rythme des élections professionnelles dans les fonctions publiques. Un rapport annuel sur le fonctionnement du régime devrait être présenté devant le Conseil commun de la fonction publique.

 Le RAFP doit rester un régime obligatoire d’épargne retraite collective dont le portefeuille d’actifs réponde intégralement aux critères de l’investissement socialement responsable, gage de la confiance des fonctionnaires.