VALLOUREC : Une CFDT plus que jamais déterminée !

Publié le 08/02/2016

Vallourec est un fabricant de tubes en acier sans soudures et de solutions tubulaires spécifiques destinés principalement aux marchés de l’énergie et au secteur de l’industrie. Aujourd’hui, Vallourec dispose d’une aciérie à Saint-Saulve et de quatre tuberies dont deux dans la région Nord-Pas de Calais Picardie, situées à Saint-Saulve et Aulnoye-Aymeries (Sambre).

Vendredi 5 février, la Salle des Fêtes de Saint-Saulve a réuni 400 personnes venues soutenir leurs organisations syndicales.

La CFDT, Syndicat majoritaire à l’aciérie de Saint-Saulve a exprimé son total désaccord sur la fermeture du laminoir, annoncée lundi par la direction de Vallourec, et la suppression de 300 postes.

Elle a exprimé également son ras-le-bol sur la manière dont se passent les choses.

En effet, les jeux d’acteurs patronaux exaspèrent l’équipe syndicale CFDT car ils ne permettent pas d’avoir une vision claire de l’avenir des sites et du sort des salariés concernés.

Chacun doit prendre ses responsabilités et les assumer jusqu’au bout !

Dans ce contexte, seule une véritable unité syndicale permettra aux organisations syndicales de créer le rapport de force susceptible de faire bouger les décideurs ayant en charge le devenir de Vallourec.

Suite aux annonces de la direction, la CFDT a demandé la démission de Philippe Crouzet, Président du directoire du groupe, ainsi que le blocage des dividendes aux actionnaires.

En tout état de cause la CFDT prendra toute sa place dans ce combat et compte bien le montrer en action.

La CFDT Nord-Pas de Calais se désole des annonces alors que l’Etat s’était engagé il y a un an dans l’avenir de l’entreprise. Elle soutient l’équipe syndicale dans ses actions et revendications.

Prochaines actions : Jeudi 18 février à Boulogne-Billancourt (voir Tract ci-dessous) ET Jeudi 25 février à Valenciennes

 

Tous les VALLOUREC à Boulogne-Billancourt JEUDI 18 FEVRIER pour exiger la sauvegarde des emplois, des garanties sociales et des garanties d’investissements sur les sites français ; pour exiger zéro depart contraint et un traitement digne pour chaque salarié.