LA REDOUTE : les salariés toujours en attente montrent leur colère

Publié le 22/10/2013
La semaine dernière, deux assemblées ont eu lieu. La première, à Roubaix, a réuni 250 salariés, la seconde à la martinoire en a rassemblés autant. Le principe d’une action a été voté.

« Ne laissons pas Kering brader notre avenir » tel était le message des 500 salariés présents pour une action commune ce mardi 22 octobre allant du site industriel de Wattrelos (La Martinoire) au siège de Roubaix.  

Depuis plusieurs semaines déjà, les syndicats demandent, pour l’ensemble des 2.500 salariés de cet acteur historique de la vente par correspondance (VPC), «des garanties dans la durée» à Kering, la maison-mère, engagée dans le processus de cession de filiale.

Les équipes syndicales demandent des garanties sociales pour l’ensemble des salariés dans la durée, les seules « mesures sociales » qu’avance Kering à aujourd’hui sont celles d’un plan de suppression d’emplois. C’est inadmissible !

Ces garanties demandées pour tous sont indispensables, surtout après l’annonce faite le 11 octobre dernier sur une cession à 1 euro symbolique ! Il est donc nécessaire que Pinault finance de réelles garanties pour tous.

 jcblanquart la redoute

« Nous voulons des garanties pour ceux qui pourraient partir, mais aussi pour ceux qui resteront, car La Redoute connaît d’importantes difficultés », insiste Jean-Claude Blanquart, délégué syndical CFDT, craignant que le repreneur qui tarde à être annoncé ne vienne « que pour prendre l’argent ».

banderolle la redoute
Les salariés en colère craignent un plan social qui serait effectué par Kering. Ils ne veulent pas de chèque pour partir, ils ont été nombreux à venir défendre leur emploi ce matin et veulent une garantie de salaires pour l’avenir.